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15/05/2011

Bienvenue / Welcome


Le diabète est l’une des maladies les plus anciennes connue et qui est de plus en plus d’actualité.


Il s’agit d’une maladie liée à un trouble de l’assimilation des glucides avec présence de sucre dans le sang et l’urine pouvant provoquer de graves complications, telles que la cécité, l’amputation ou l’insuffisance rénale.


Il est estimé près de 300 millions de diabétiques dans le Monde, ce chiffre ne cessant d’augmenter.


La France compte environ 3,5 millions de malades dont 500 000 personnes qui ignorent leur état.


De manière à diagnostiquer le diabète, les médecins font appel aux laboratoires qui réalisent des bilans sanguins permettant ainsi de mesurer la glycémie, la glycosurie et autres tests.



Presse


Article tiré de "Direct matin" du 17 mars 2011

Vidéos

Quelques vidéos explicatives afin de mieux comprendre le diabète.

Dessin animé

























En France


En 2009, 2,9 millions de personnes étaient diagnostiquées diabétiques, soit 4,4% de la population française, selon les données publiées dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'Institut National de Veille Sanitaire (INVS) de Novembre 2010.


Actuellement (mars 2011) la France compte 3,5 millions de malades. Un chiffre qui selon les prévisions aurait dût être atteint en 2016.


Le diabète est diagnostiqué avec au minimum 5 années de retard.


500 000 à 800 000 personnes ignorent qu’elles sont diabétiques.


Les régions les plus touchées en France sont le Nord-Pas-de-Calais (5,4%), la Picardie (5,3%), la Champagne-Ardenne (5%) et l’Alsace (5%). En île de France, la Seine Saint-Denis et le Val d’Oise font parti également des records nationaux en nombre de patients diabétiques avec respectivement 5,8% et 5,1%.


Les enfants sont de plus en plus touchés, en France il est estimé que 15 enfants sur 100 000 sont diabétiques (enfants de moins de 15 ans). Des bébés des quelques mois peuvent aussi être atteints.


4% des diabétiques disent avoir perdu un œil et 25% des personnes sous dialyse sont diabétiques.


Plus de 74 % des diabétiques sont en surpoids ou obèses.



Dans le Monde

Le diabète est qualifié dépidémie mondiale.


En 2010, plus de 285 millions de personnes sont diabétiques dans le monde. (Données de la Fédération Internationale du Diabète, FID).


En 2030, ce sont 438 millions de personnes qui seront atteintes du diabète, un chiffre en augmentation de 54 % par rapport à 2010 (données de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS).


D’après les projections, le diabète pourrait devenir d’ici 2030, la 7ème cause principale de décès dans le monde. Elle est la 4/5ème cause de décès dans les pays développés.


Le diabète de type II représente près de 90% des diabètes. 40 à 60 % des obèses sont atteints d'un diabète de type II.


Selon les estimations statistiques, le diabète a tué 1,1 million de personnes en 2005 ; cependant le nombre réel est probablement plus important, étant donné que beaucoup de décès sont attribués à une cardiopathie ou une insuffisance rénale.


4 millions de personnes sont mortes des suites du diabète en 2010, soit 6,8 % de la mortalité mondiale.


1 personne meurt du diabète toutes les 8 secondes dans le monde, soit plus que le sida et la malaria réunis (Source : Diabetes Atlas IDF 4e édition 2009).


8O% des décès dus au diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.


Le diabète est une des principales causes de cécité, d’amputation et d’insuffisance rénale. Le diabète et ses complications ont des répercutions économiques importantes sur les personnes, les familles, les systèmes de santé et les pays.

Par exemple, l’OMS estime qu’entre 2006 et 2015, la Chine va perdre 558 milliards de dollars de revenu national assuré à cause des seuls accidents vasculaires cérébraux, cardiopathies et diabète.


Les complications provoquées par le diabète sont responsables de 1 million de morts dans le monde.


4 % de la population européenne est touchée par le diabète, soit environ 10 millions de diabétiques.


La prise de conscience de la gravité de l’épidémie a amené l’ONU à déclarer solennellement le 14 novembre de chaque année « Journée mondiale du diabète des Nations Unies ».







Autres paramètres

Glycosurie

Il s’agit de la teneur en glucose présente dans l’urine. Normalement, l'urine ne contient pas de glucose parce que les reins sont en mesure de récupérer tout le glucose filtré de nouveau dans la circulation sanguine.

Sa présence est dans la plupart des cas due à une concentration élevée de sucre dans le sang (glycémie). Par conséquent, elle est davantage représentative du diabète sucré et elle est obtenue majoritairement par lecture des bandelettes urinaires (Aution max).



Protéines

La recherche d’une protéinurie est la quantification des protéines éliminées par le diabétique dans les urines de 24 heures. Ce dosage biochimique est toutefois peu précis puisqu’il ne dépiste la présence de protéines qu’au delà d’un seuil de 300 mg/24 heures.

C’est la raison pour laquelle, il est effectué le dosage de la micro-albuminurie qui détecte une « microquantité » anormale de protéines dans le urines ; c’est –à-dire la présence d’un taux de protéines entre 30 et 300mg/24 heures. Souvent par commodité, la mesure de la micro-albuminurie est effectuée sur un échantillon matinal des urines et ce n’est qu’en cas de positivité, qu’une mesure de référence sur les urines de 24 heures est pratiquée.

Il y a aussi le dosage de la créatininémie, qui est meilleur ; le calcul de la clairance de la créatinine est le reflet de la qualité de la fonction d’épuration rénale. Ce dosage permet d’estimer le degré de progression de la néphropathie diabétique et de calculer les doses de médicaments que l’on peut proposer sans risque de toxicité.



Acétone

Il est effectué une recherche systématique de l’acétonurie lorsque la glycémie est supérieure ou égale à 2g/L. La présence d’acétone dans ce cas témoigne d’une grande carence en insuline. Auquel cas, il faudra y remédier d’urgence afin de ne pas avoir une cétoacidose.



Hémoglobine glyquée

L’hémoglobine est une protéine qui véhicule l’oxygène dans tout le corps et le libère lorsqu’il doit intervenir dans l’une des nombreuses réactions chimiques de l’organisme.

Elle se trouve dans les globules rouges qui vivent dans le système sanguin 60 à 90 jours.

Lorsque le sang circule, le glucose qu’il contient se fixe sur l’hémoglobine. Il s’agit d’une glycation. Et l’on en obtient de l’hémoglobine glyquée.


Glycation

La glycation est une réaction chimique non enzymatique des protéines, correspondant à la fixation non enzymatique entre une fonction aldéhyde d’un ose simple et une fonction amine libre et accessible d’une protéine.

La première étape aboutit à la formation d’une base de Schiff instable qui soit se redissocie en amine et en ose, soit subit une translocation de la double liaison pour aboutir à une cétoamine stable et quasiment irréversible.

Ce phénomène de glycation est général et affecte l’ensemble des protéines de l’organisme, circulantes comme tissulaire.



La glycation dépend de différents facteurs : la nature de l’ose (glucose…), la concentration de l’ose, la demi-vie de la protéine (quelques minutes à plusieurs années), temps de contact, et la température (37°C).

En raison de son abondance chez l’homme, le glucose est le principal ose simple à se lier sur une protéine.

La fixation peut se faire sur deux sites différents :

- acide aminé N-terminal de la protéine

- groupement e-aminé d’un résidu de lysine de la chaîne protéique.


Suivant le site de Glycation affecté, les caractères physico-chimiques de la protéine sont plus ou moins modifiés.Dans le cas de l’hémoglobine, le site majeur de glycation est l’extrémité N-terminale de la Valine des chaînes β.

Lorsque l’hémoglobine est glyquée à ce niveau, ses propriétés physico-chimiques sont suffisamment modifiées pour permettre leur séparation par électrophorèse ou chromatographie.




Hémoglobine A1C (HbA1C)

En temps normal l’hémoglobine glyquée représente 6% de l’hémoglobine. Les deux tiers de cette hémoglobine glyquée correspondent à l’hémoglobine A1C, tandis que le reste se compose d’hémoglobine A1a et A1b.

Seule l’hémoglobine A1c stable, de par sa cinétique de formation, permet d’explorer l’équilibre moyen des glycémies du patient. Plus il y a de glucose dans le sang, plus la formation d’hémoglobine glyquée augmente. Etant donné que cette substance reste dans le sang deux à trois mois, elle reflète le contrôle glycémique sur toute cette période.



Valeurs de l’hémoglobine glyquée

- HbA1c inférieure à 6,5% : équilibre glycémique satisfaisant. Il n’y a pas lieu de changer le traitement du patient.

- HbA1c entre 6,6 et 8% : équilibre glycémique moyen. Une modification du traitement peut être envisagée en fonction de l’appréciation par le clinicien du rapport avantages/inconvénients du changement de traitement.

- HbA1c supérieure à 8% : équilibre glycémique insatisfaisant. Il est impératif de changer le traitement.

Les méthodes de dosages de l’hémoglobine glyquée sont nombreuses. Cependant la technique de chromatographie liquide haute performance est la méthode de référence.

Dosage du glucose


Il s’agit d’un test enzymatique UV (méthode à l’héxokinase) utilisé dans la détermination quantitative du glucose dans le sérum, le plasma et l’urine.


Principe de la méthode

Le glucose est phosphorylé par l’action de l’hexokinase (HK) en présence d’adénosine triphosphate (ATP) et d’ions magnésium pour produire du glucose 6-phosphate et de l’adénosine di-phosphate (ADP). La glucose 6-phosphate déshydrogénase (G6P-DH) oxyde le glucose 6-phosphate de façon spécifique pour produire du gluconate 6-phosphate ; NAD+ est simultanément réduit en NADH. L’augmentation de l’absorbance à 340 nm est proportionnelle à la concentration en glucose de l’échantillon.


Ø Équation de la réaction



Valeurs usuelles

Tout d’abord le patient doit être à jeun depuis plus de 8 heures.

Les valeurs normales d’une glycémie sont de 0,8 g/l à 1,10 g/l.

Si la glycémie est supérieure à 1,26 g/l, on parle alors d’hyperglycémie et il s’agit d’une personne diabétique.


Cependant de nombreux facteurs sont susceptibles de modifier la glycémie à jeun :

- La consommation de tabac ainsi que le stress provoquent une augmentation de la glycémie.

- Un effort prolongé ainsi qu’un jeûne prolongé peuvent entraîner une diminution de 10 à 40% de la glycémie. De même une consommation excessive d’alcool la veille d’un prélèvement sanguin provoque une hypoglycémie.

- Les valeurs de référence du glucose sont modifiées chez la femme enceinte. Au cours de la grossesse, la glycémie à jeun est abaissée.


Complications à long terme


Les complications à long terme peuvent mettre plus de dix ans à se développer et peuvent engendrer des complications plus contraignantes et néfastes pour l’homme.


Localisation des complications à long terme.


Maladies de peau

Plusieurs maladies de peau sont spécifiques au diabète car elles sont liées au traitement et aux complications de la maladie, ci-dessous les plus fréquentes :


- Ecchymose : rupture des vaisseaux sanguins lors de l’injection de l’insuline ;


- Vitiligo : perte de pigmentation cutanée (diabète type I, ne peut être évité) ;


- Nécrobiose lipoïdique : présence de taches rouge brun sur la peau au niveau du tibia et de la cheville. La peau devient très mince et risque l’ulcération ;


- Xanthélasma : affection sur les paupières (petites taches jaunes en relief) : associée à un excès de cholestérol ;


- Alopécie : perte des cheveux (diabète de type I) ;


- Dessèchement de la peau : conséquence de la neuropathie diabétique (manque de transpiration) ;


- Infections fongiques : au niveau des pieds ;


- Epaississement de la peau : survient chez les diabétiques de plus de 10 ans.



Le diabète peut aussi entrainer des problèmes au niveau des gencives. La forte concentration de glucose dans la bouche favorise le développement des microbes, plaques sur les gencives, tartre, saignement, par conséquence une gingivite et par la suite une parodontite (chute des dents).



Les pieds


Le diabète est la première cause d’amputation.

La neuropathie rend le pied moins sensible à la douleur et à la température. Ce qui par manque de sensibilité et d’attention permet à des petites blessures ou infections de prendre place.

Avec le temps la neuropathie peut déformer les pieds. Les os sous-jacents font parfois saillis à cause des changements dans le coussinet graisseux sous la plante du pied. La partie antérieure du pied peut s’applatir et les orteils se recroqueviller.


Complications cardiaques


Le diabète augmente les risques de développer un durcissement des vaisseaux sanguins importants ou artères qui irriguent le muscle cardiaque, appelé sous le nom de coronopathie.

Lorsque qu’une ou plusieurs artères se bouchent complètement, cela peut entraîner une crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou un accident vasculaire cérébral (AVC), en plus d’une mauvaise circulation dans les jambes.


L’athérome est le processus par lequel des dépôts lipidiques se fixent à l’intérieur des paroies des vaisseaux sanguins. Ces dépôts peuvent croître au point d’obstruer le débit sanguin.



Evolution de l'athérome



La coronopathie est la cause de mortalité la plus importante chez les patients atteints du diabète de type II. Le risque étant plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Environ 20% des diabétiques meurent d’une coronopathie.

Le processus qui affecte les artères coronaires peut aussi affecter les artères cérébrales (maladie cérébrovasculaire) ou les artères du reste du corps (maladie vasculaire périphérique).


Neuropathie

Le terme neuropathie inclut tout dommage au système nerveux.

Le diabète peut toucher les nerfs de deux manières : en réduisant l’apport sanguin ou en endommageant les nerfs. Ces dommages sont liés à une glycémie élevée non contrôlée. Les conséquences dépendent du type de nerf touché.

Il y a trois types de nerfs.

- Nerfs moteurs

Les nerfs moteurs transmettent les messages depuis le cerveau vers les muscles, dont ils stimulent la contraction. Un dommage à ce type de nerf est dit neuropathie motrice et peut mener à une perte d’activité musculaire dans les pieds ou les mains. Ce qui a pour résultats des orteils en griffe qui font saillie et des doigts qui s’affaiblissent.


- Nerfs sensoriels

Les nerfs sensoriels détectent la douleur, le toucher, la chaleur et d’autres sensations, puis transmettent les messages au cerveau. Au début une neuropathie sensorielle peut rendre les pieds très sensibles et même douloureux. Plus tard, en revanche, les pieds s’engourdissent et deviennent insensibles, même à la douleur.


- Nerfs autonomes

Les nerfs autonomes sont responsables du contrôle des fonctions physiologiques automatiques comme les activités intestinales et vésicales. La neuropathie autonome est relativement rare : ses effets touchent surtout la vessie et les intestins. La personne peut souffrir de constipation ou de diarrhée occasionnelles et parfois de vomissements persistants. Les hommes peuvent éprouver une diminution de leur puissance sexuelle.


60% des diabétiques présentent des anomalies du système nerveux. La neuropathie peut entraîner de nombreuses complications comme des infections des pieds, ulcérations et amputations du pied.


Rétinopathie


La rétinopathie fait référence à une série de modifications subies par la rétine.

Ces modifications indiquent que le patient a été exposé à un taux de glucose trop élevé pendant une assez longue période.

La rétinopathie peut conduire à la cécité si elle n’est pas traitée. Les premiers changements sont constatés au bout de dix ans et ce quelque soit le diabète.

Le diabète agit sur les petits vaisseaux sanguins (capillaires) qui alimentent la rétine. L’accumulation de glucose et d’autres sucres sur les paroies des vaisseaux, les affaiblit. Des micros anévrismes (petits gonflements des vaisseaux) peuvent apparaître et éclater provoquant des petites hémorragies. Il peut y avoir alors formation d’un exsudat sec sur la rétine. Si ces exsudats atteignent la macula ils réduisent la vision. S’ils se propagent davantage il y aura alors formation d’un œdème maculaire et perte de la vue.

En cas de rétinopathie, 50% des personnes atteintes perdent la vue, bien que le laser soit une technique qui a permis d’amoindrir ce pourcentage.

La maculopathie est une forme plus grave de la rétinopathie.

La circulation sanguine vers la partie centrale de l’œil est réduite, ce qui peut compromet la distinction des détails et des couleurs. Le traitement au laser n’est pas efficace dans ce cas.

Il peut y avoir d’autres complications sur l’œil lors d’un diabète, cependant elles sont rencontrées dans d’autres circonstances, c’est pour cela qu’elles n’ont pas été développées : soit la cataracte (opacité du cristallin) et le glaucome (tension à l’intérieur de l’œil).





Néphropathie

Il s’agit d’une maladie qui entraîne un dysfonctionnement des reins.

Elle touche environ 15% des individus atteints du diabète de type II et 30% des individus atteints du diabète de type I.

Rappelons que les reins ont pour rôle de filtrer le sang en expulsant les déchets par les urines tandis que les composants « normaux » retournent dans le système sanguin. Les reins possèdent de nombreux glomérules et lors de la manifestation du diabète ces derniers sont atteints.

Les reins fonctionnent « trop » bien étant donné qu’ils reçoivent une grande quantité de glucose, ce qui attire beaucoup d’eau. De ce fait, le taux de filtration glomérulaire augmente, ayant pour conséquence que la membrane glomérulaire s’épaissit et s’étend vers les capillaires. La capacité des capillaires s’en trouve réduite, les produits chimiques et les substances qui seraient généralement retenus dans le sang passent dans l’urine.

La néphropathie évolue de manière progressive : au début du diabète il n’y a aucune lésion mais le débit de la filtration glomérulaire augmente, puis au bout de deux ans la membrane glomérulaire commence à épaissir, au bout de quinze ans on constate que les reins ne fonctionnent pas correctement, au bout de vingt ans le patient doit avoir recours à la dialyse ou à la greffe de reins.

Seul le dosage de la micro albumine peut renseigner s’il y a une atteinte au niveau des reins.

La néphropathie diabétique peut s’accompagner de rétinopathie, neuropathie, de l’hypertension et d’œdème.

Syndrome hyperosmolaire

Ce syndrome entraîne la présence de cétones dans le système sanguin (moindre par rapport à la cétoacidose).

Cependant, il fait monter le glucose sanguin à un taux élevé. Les personnes âgées sont les plus susceptibles de contracter ce syndrome étant donné qu’elles sont moins rigoureuses dans leur contrôle glycémique.

De par ce faite le taux de mortalité est assez élevé. Au fur et à mesure que le taux de glucose augmente, l’état mental se détériore pouvant conduire à un coma.

Cétoacidose

La cétoacidose est une complication de plus en plus rare grâce au suivi quotidien.

Lorsque l’organisme manque d’insuline, au bout de quelques heures celui-ci essaye d’obtenir de l’énergie par combustion des graisses et produit un excès de glucose qu’il ne peut utiliser. Le processus de la combustion des graisses dégage des cétones dans le sang ce qui provoque la cétoacidose.

Elle intervient essentiellement chez les personnes atteintes du diabète de type 1 (insuline). Cette complication est fatale à 10% des diabétiques.

Hypoglycémie

L’hypoglycémie correspond à un taux de glucose qui se situe au-dessous de la limite inférieure de la fourchette normale, c’est-à-dire à un taux inférieur ou égal à 3,3 mmol/l ou 0,6 g/l.

Pour les personnes diabétiques, il s’agit d’une conséquence du traitement contre la maladie. L’hypoglycémie provient d’un excès d’insuline dans l’organisme, qui fait chuter le glucose sanguin à un taux trop bas.

De plus, certaines substances ont un effet hypoglycémiant tel que les drogues (notamment l’alcool) et tous les médicaments qui sont liés à l’aspirine. Les cas d’hypoglycémie sont généralement bénins et peuvent être traités en ingérant une petite quantité de sucre.

Complications à court terme

Les complications qui vont être énoncée sont dites à court terme, elles peuvent apparaitre à n’importe quel stade de la maladie. Elles peuvent se développer en quelques jours, voire en quelques heures. Elles surviennent généralement à cause d’un mauvais contrôle de la glycémie.

Symptômes


Quelques symptômes sont communs et courants lors du début d’un diabète :

- Perte urinaire excessive et soif intense ;

- La fatigue ;

- Perte ou prise de poids ;

- Infections vaginales à répétition chez la femme.

Autres causes du diabète


Il existe d’autres causes qui peuvent entraîner un diabète, or ils sont moins communs que ceux cités au préalable. Le diabète dû :

- A la perte ou la détérioration d’une partie du tissu pancréatique ;

- A d’autres maladies ;

- A un traitement hormonal ;

- A la prise de médicaments.

Diabète gestationnel


Il s’agit d’une hyperglycémie apparue ou décelée pour la première fois pendant la grossesse.

Au cours de cette dernière, plusieurs hormones interviennent au développement du fœtus. Certaines de ces hormones ont des propriétés ayant pour conséquence de réduire la sensibilité de l’organisme à l’insuline, de ce fait augmente la concentration de glucose, et ainsi conduire à un diabète. Il survient dans 2 % des grossesses et disparait à l’accouchement.

Cependant plus de la moitié des femmes atteintes de ce diabète, développeront dans les quinze années suivantes un diabète de type II.

Diabète de type 2


Le diabète non insulino-dépendant (DNID) ou de type II apparait chez les sujets de 40 à 65 ans, le plus souvent obèses.

C’est le plus fréquent des diabètes communs, environ 90% des cas.

Sa physiopathologie est encore mal connue. Deux types d’anomalies ont pu être mis en évidence : une anomalie fonctionnelle des cellules β des îlots de Langerhans et une résistance à l’insuline avec anomalie des récepteurs à l’insuline.

Sa composante génétique est plus importante que dans le diabète de type I.

Diabète de type 1

Le diabète insulino-dépendant (DID) ou de type 1 se déclare le plus souvent chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune.

C’est une maladie auto-immune, c’est-à-dire que l’organisme réagit contre une de ses parties vitales.

Dans le cas du diabète 1, il s’agit de la destruction progressive et sélective des cellules β des îlots de Langerhans. Cette disparition quasi-totale de la sécrétion de l’insuline a pour conséquence l’existence d’hyperglycémie.